6 февр. 2012 г.

Victor MOTTEZ

French Painters: Victor MOTTEZ



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Victor-Louis Mottez (13 February 1809 – 7 June 1897) was a French fresco painter, painter and portraitist. He was born in Lille. His father was passionate about art and was himself a painter. 

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Sent to Paris with a pension for some years, Victor was recalled due to the poor state of his father's finances and his studies were cut short. He followed courses at the École de dessin in Lille and worked under the direction of his father and his father's painter friends such as Édouard Liénard, student of Jacques-Louis David. He returned to Paris from 1828 to 1829 to enter the École des Beaux-Arts and at first studied under the direction of François-Édouard Picot, then as a free student of Dominique Ingres.
The Mottez family was highly religious and devoted to the House of Bourbon, and so the July Revolution in 1830 came as a catastrophe to them. Victor was again recalled to Lille by his father and married shortly afterwards. From there he made many trips, of which the longest and most notable was that to Italy and he came to consider its old masters as the absolute masters of painting. In Rome he met Ingres again - Ingres liked him very much and often gave him advice. His Christ in the Tomb (now in the église Sainte-Catherine de Lille) and The Martyrdom of Saint Stephen (now in the église Saint-Étienne de Lille) date to this era. Also on this trip to Italy he became hugely interested in fresco art—Mottez painted his wife Julie in this medium and, showing Ingres the end result, pulled it off the wall at Ingres' request (it was later given to the Louvre by Mottez's two children).
Returning to France in 1838, he set up shop in Paris and exhibited at the Paris Salons, especially turning more and more towards the neglected genre of frescoes, notably religious ones. He also translated the Treatise by the 14th century Florentine painter Cennino Cennini and learned from his techniques. His most remarkable works are those for churches (at Église Saint-Germain-l'Auxerrois in the 1840s, and at the Saint-Séverin in the 1850s), which were admired by Ingres and Delacroix. However, the clergy's hostility to them, the materials used, the saltpeter walls and their situation all meant that they were already deteriorated by the end of the 19th century and are now largely lost (except for Saint Martin cutting his cloak in two at St-Germain l'Auxerrois), though Mottez's cartoons for them survive.
During the same years he frequented the Bertins' salon, alongside the main writers and artists of the time (a sketch of his for a portrait of Victor Hugo survives). He produced two frescoes for this salon, destroyed in 1854. After the 1848 Revolution Mottez set out for the United Kingdom, where he produced several portraits of British nobles and personalities and the exiled minister François Guizot, which were exhibited at the Royal Academy salons. He was an excellent portraitist throughout his career and it was that which mainly occupied him in the last years of his career. He returned to France in 1853 and worked with Delacroix at the Église Saint-Sulpice, at the start of the 1860s, where their highly opposed styles clearly showed the struggle between the neo-classical and romantic visions. Maurice Denis considered these frescoes at St-Sulpice (another Saint Martin) as "unforgettable". He designed the stained glass windows at the église Saint-Maurice de Lille.


-1834-
Julie Mottez
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-1838-
La Déploration du Christ (ou Le Christ au Tombeau)
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-1842-
Portrait of Madame Mottez
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-1849-
Portrait of François Guizot
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-1851-
Princess Maria Carolina Augusta of Bourbon-Two Sicilies with her son Louis Philippe d’Orléans
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-1858-
Zeuxis Choisissant ses Modèles
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-1859-
Portrait of Charles Benvignat
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Portrait de Louis-Désiré Blanquart-Evrard
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Cruxifixion
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-1860-
Portrait of Louis Jean Screpel
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-1867-
Le Mariage de la Vierge
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-1870-
La Résurrection des Morts
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-1885-
Alcibiade Jouant aux Osselets
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-Undated-
Portrait of Madame Mottez
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Médée
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Ulysse et les Sirènes
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The Artist's Studio
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Portrait of Madame Reynart
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Escalier de la Trinité des Monts
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Biographie en Français :
Né à Lille en 1809, le jeune homme sera formé tour à tour à Lille et à Paris. Sa formation artustique sera confiée à l'école des Beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Ingres, ainsi qu'à celle de Lille probablement et peut-être même à Bruxelles. Ingres restera son maître et son ami toute sa vie.       
En 1832 il épouse Julie Odevaere, qui lui donnera l'année suivante un fils nommé Alfred. Les premières oeuvres sont le portrait de Julie donné par la famille au musée de Lille, et le "Mariage mystique de Ste Catherine d'Alexandrie", aujourd'hui au collège de Marcq en Baroeul.
De 1833 à 1838 le peintre voyage en Belgique puis en Italie, avec sa famille, pour parfaire son éducation. Partout il copie, les flamand d'abord, et très vite les italiens, au premier rang desquels il place Titien. De Belgique il ramène "le Christ au Jardin des Oliviers" et "le Reniement de St Pierre" dont il eut la commande pour l'église Ste Catherine de Lille grâce à son ami Fockedey. Le départ pour l'Italie, en juillet 1835, est aussi le départ définitif de Lille, l'artiste reviendra souvent, mais désormais il sera parisien. 
Victor Mottez est généralement désigné comme élève libre d'Ingres à Rome. La raison est toute simple, voyageant en famille, il ne pouvait prétendre à la Villa Médicis. L'explication ne saurait être bornée là : sa personnalité indépendante ne pouvait se plier à une discipline d'Ecole, malgré la révérence et l'amitié, aussi sera-t-il tout aussi proche des romantiques Delacroix et Chassériau, du moins dans cette première période.       
D'Italie ce sont "le Christ au tombeau" pour l'église Ste Catherine de Lille pour lequel il eut une médaille de 3e classe du salon de Paris 1838 et "le Martyre de St Etienne" pour le choeur de l'églsie St Etienne de Lille.       
A Venise, en 1835, il se procure le livre du chevalier Tambroni présentant le "Libro dell Arte" de Cennino Cennini. Cette rencontre marquera l'artiste définitivement. Il le traduira en français en 1858.       
On note aussi le second portrait de Julie, exécuté à fresque sur le mur de l'atelier de Rome en 1837, et déposé par les soins d'Ingres après le retour de Mottez à Paris. Il sera exposé au Salon de 1840. Cette fresque est aujourd'hui au Louvre, après avoir participé à la "Centenale" de 1900..       
De retour à Paris, dès 1838, il cherche à démontrer la supériorité de la fresque dans la décoration monumentale. Il finit par obtenir la commande d'un grand programme didactique relatant la vie du Christ pour le porche de l'église St Germain l'Auxerrois à Paris. Cette oeuvre l'absorbera jusqu'en 1846. Ce sera son chef d'oeuvre, il obtiendra les louanges de tous ces contemporains, et la Légion d'Honneur. Malheureusement un manque de respect des utilisateurs de l'église, le chantier de la mairie voisine, quelques actes de malveillance endommageront sévèrement ces fresques dont les restes seront supprimés dans les années 1960 sous l'impulsion de M. Malraux.       
Parallèlement le peintre poursuit sa carrière au salon, ses envois de 1839, 1841 et 1842, tous sujets religieux, sont achetés par l'Etat, en 1845 il obtient une médaille de 2nde classe pour un portrait mondain : le vicomte de Brayer.



Il obtient la commande de nombreux portraits tant à Lille qu'à Paris, Il travaille à des décors intérieurs dont le plus notable sera exécuté dès l'ouverture du porche de St Germain l'Auxerrois, il s'agit de deux fresques pour le salon de son ami Armand Bertin du Journal des Débats.        
Il venait d'obtenir la commande d'une décoration pour la basilique St Denis quand éclata la révolution de 1848. Il tenta tout de même de présenter un projet pour le concours de l'éphigie de la République, sans succès. Pensant son avenir compromis en France, il se décide en mai 1848 à rejoindre l'Angleterre à la suite de la monarchie déchue. Il y restera trois ans et demi.       
Son débarquement à Londres fût délicat, il n'avait pas beaucoup d'argent et presque aucun contact pour gagner sa vie. Il fera cependant les portraits de Guizot, du duc et de la duchesse d'Aumale qui lui permettront d'exposer chaque année à la Royal Academy, mais aussi le pianiste Hallé, son ami, Carlotta Grisi ou Mme Marochetti, sont des exemples pris dans le milieu français       
Il ne semble pas avoir réussi à s'implanter auprès de la haute société britannique, on ne cite pour le moment aucun nom dans ce milieu. Sa clientèle sera surtout celle de ces "grecs" dont il parle très souvent dans ses lettres. Il aura là pendant un grand nombre d'année un important réservoir de portraits à faire. 
Le comte Walewski est nommé comme ambassadeur à Londres, Victor fait son portrait et gagne un protecteur fidèle. Selon toute apparence grâce à Walewski il obtient une commande de chapelle à St Séverin à Paris, en janvier 1853. C'est l'occasion de rentrer, mais sans se presser tout de même. Il ne rentre à Paris qu'à l'automne 1853, pour quelques semaines, dès janvier 1854 il est à Marseille, où il restera jusqu'en octobre.  

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